Festival International Nuits d'Afrique 2010
Vidéos - Spectacles de la 24e édition
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Montréal, le 14 juillet 2010 (date d'ouverture de la page)
26 juillet 2010 - La critique de Leslie Merle :
C’est devant un public conquis d’avance que Kassav’ a clôturé le festival Nuits d’Afrique hier soir, faisant de cette soirée une des plus chaudes de l’été montréalais. Avant même que le groupe ne fasse son entrée sur scène, la foule en délire peinait à se retenir de se déhancher, devançant les rythmes chauds de la très populaire troupe guadeloupéenne. Dès la première note, les corps se sont rapprochés, la fièvre est montée et rien ne semblait pouvoir calmer les fans pour lesquels chaque parole n’avait aucun secret. Offrant à son public les plus célèbres de ses compositions, Kassav’ ne cessait de raviver la flamme de ses zouks aux cadences déchainées. Un échange parfait duquel transpirait l’amour de la musique sans frontières, celle qui rassemble et fait vibrer.
Vidéo :
Vendredi et samedi à la place Émilie-Gamelin - Extraits de spectacles
Diely Mori et Estelle Lavoie aux deux coras, Bambara Trans, Rafael Energia Dominicana, Diblo Dibala, Omar Pene
Vidéo :
Vendredi à la place Émilie-Gamelin - Extraits de spectacles
Maloukai, Atna Njock Zekuhl et ses tambours et téléphone africain du Cameroun,
et pour bien terminer cette vidéo, Marianne Aya Omac et ses chansons gitanes.
Vidéo :
Jeudi à la place Émilie-Gamelin - Extraits de spectacles
Echo Kalypso, Kabakuwo, Syncop, King Shadrock, Richard Kara.
Vendredi 23 juillet - les 4 coups de coeur confirmés à la place Émilie Gamelin - GRATUIT :
MARIANNE AYA OMAC, AGANA, NOMFUSSI & THE LUCKY CHARMS, OMAR PENE
Jeudi 22 juillet débutent les concerts extérieurs - déjà 2 coups de coeur identifiés
La critique de Leslie Merle : Les murs du Balattou sont désormais empreints de l’énergie magique dans laquelle nous a plongés Marianne Aya Omac hier soir, lors de la prestation impeccablement juste et vibrante qu’elle y a donnée. Cette femme puissante dont émane une énergie douce et positive emporte littéralement son public dans son monde, ponctuant sa performance d’anecdotes de son pays, d’histoires personnelles allant de ses amours, de ses voisins à sa perception de la vie et de l’humanité. Pieds nus sur un tambour, guitare au bout des doigts, celle que l’on appelle dans son petit village de France la femme trompette (surnom amplement mérité puisqu’elle imite des solos de trompette à la voix d’une justesse incroyable) pose tranquillement sa voix, emportant avec elle nos imaginations choyées par ses textes délicatement sélectionnés. Le public pendu à ses lèvres, elle se propulse vers des rythmes endiablés échauffant tout à coup la salle qui réagit aussitôt. Depuis son premier passage à Montréal l’été dernier à l’Escalier (article et vidéo), c’est avec beaucoup d’amour que Marianne Aya Omac parle de la métropole et des Montréalais desquels elle reçoit un accueil des plus enthousiastes. Avec son message rassembleur et sa chaleur naturelle, Marianne Aya Omac fait du bien à l’âme et à l’humanité.
21 juillet 2010 - La critique de Leslie Merle :
Mallu Magalhaes a sur scène l’aisance et le naturel d’une artiste chevronnée. Du haut de ses 18 ans, à l’allure fragile, elle sait imposer son style tant en portugais qu’en anglais, et assume ses influences musicales qu’elle n’hésite pas à nommer. Artiste multidisciplinaire, cette jeune Brésilienne a su charmer son audience hier soir au Cabaret du Mile End par sa voix fine, guitare à la main, harmonica autour du cou, imitant même des instruments à la voix. N’hésitant pas à amuser son public, elle se rend accessible et ouverte, comme lorsqu’elle bredouille quelques mots de français, ce qui ne manque pas d’attendrir le public québécois. Mallu Magalhaes est sans contredit un jeune talent à surveiller !
Vidéo :
Mallu Magalhaes, petite impro en fin de spectacle avec Rommel Ribeiro
20 juillet 2010 - Hier soir, les gens qui ont profité du passage des Sierra Leone’s Refugee All Stars... de quoi tripper pour un bon bout de temps, en attendant qu'ils soient réinvités l'an prochain pour célébrer la 25e édition des Nuits d'Afrique. Ces musiciens dont le bonheur de vivre et de faire de la musique pour enjoliver la vie des autres se transmet sitôt qu'ils mettent les pieds dans la salle et dès leur première chanson, la piste de danse se remplit en une minute et ne désemplit pas, bien au contraire puisqu'elle déborde dans toutes les allées en fin de soirée. Personne ne résiste à ces artistes qui viennent d'un pays où il y a eu des désordres sociaux et qui se sont rencontrés dans un camp de réfugiés à l'étranger. Maintenant, ils apportent le bonheur partout où ils passent. Ne les manquez pas, leur musique vous fera danser toute la soirée et vous réchauffera l'âme chaque fois que vous penserez à eux ou que vous écouterez leur disque.
Vidéo :
Sierra Leone’s Refugee All Stars en spectacle LIVE aux Nuits d’Afrique 2010
20 juillet 2010 - Également hier, soir en fin de soirée, la série des étoiles ayant débuté la veille avec notre très bel ami Zal comme invité d'Aboulaye Koné et son band Bolokan, c'était au tour de LASSO. Le premier fait siffler sa guitare comme Jimmi Hendrix et Lasso fait parler sa flûte peuhle, joue avec super aisance d'une petite cora au son fabuleux et frappe un mini tambour à l'aide d'un bâton, et dès le départ Koné ayant aussi le sien, plus les percussions du band... c'est comme ça qu'ils ont démarré pour faire passer la nuit sous les étoiles des Nuits d'Afrique 24e édition à Montréal.
Vidéo à venir :
Aboulaye Koné et Bolokan, invité LASSO en spectacle LIVE aux Nuits d’Afrique 2010
La critique de Leslie Merle :
Encore une Nuit d’Afrique qui nous aura fait quitter, du moins mentalement, notre belle province hier soir au Balattou en compagnie de Manu Atna Njock et de son groupe Zekhul. Ce Camerounais d’origine, grâce auquel j’ai découvert le n’kuu (instrument ancestral sacré du Cameroun, aussi appelé « téléphone africain », utilisé pour des annonces lors d’événements traditionnels) a le don d’installer une ambiance qui devient rapidement un appel à la transe. En débutant une de ses chansons avec le fameux n’kuu, en solo, pour ensuite nous propulser dans le rythme en déployant tous les instruments, c’est toute la salle qui a été balayée au passage, entraînée dans cette cadence endiablée. Une soirée de chaleur sous le signe du rassemblement, à laquelle même les plus calmes n’ont su résister.
La critique de Leslie Merle :
La voix d’Hindi Zahra, empreinte de chaleur et de douceur, est une invitation au voyage. Cette chanteuse marocaine, qui a donné une prestation remarquable hier soir au National dans le cadre du Festival Nuits d’Afrique, allie sensualité, punch et ambiance festive en allant toucher à des styles très variés, passant par le jazz, le blues, le rock ou encore le reggae, le tout sur un fond de musique orientale.
C’est en interprétant « Waiting In Vain » de Bob Marley avec beaucoup de justesse et sans prétention qu’elle a su aller chercher chacun de nous, ne pouvant plus résister aux rythmes chauds vers lesquels elle nous conduisait depuis le début. Mais il ne faut pas se méprendre, ses compositions n’ont rien à envier même à ce très grand du raggae, tel que son « blues marocain avec des mots en anglais » selon ses propres mots, qui est une caresse musicale des plus enivrantes. Hindi Zarha, cette force de la musique à la voix douce, mais ô combien puissante, aura complètement charmé son public montréalais qu’elle visitait hier pour la première fois, en lui offrant avec beaucoup de générosité sa fièvre des rythmes d’orient et d’occident. Celui-ci l’en a chaleureusement remerciée avec une ovation qui ne semblait plus vouloir finir... un vrai cadeau.
Vidéo :
HINDI ZAHRA en spectacle LIVE aux Nuits d’Afrique 2010
et en première partie, le trio SOKOUN
Chiwoniso, c'est une chanteuse du Zimbabwé (l'ancienne Rhodésie, colonie anglaise qui a connu ses prises de possession violentes) qui sait tout autant jouer tout doucement du piano à pouces enchâssé dans un caisse de résonnance ronde et qui sait aussi chanter et danser de manière endiablée pour encourager le public à danser sur les rythmes de son band composé de musiciens aux tambours, batterie, guitares et clavier électronique double. Plus un invité tout aussi génial au saxo. Ses chansons parfois en anglais racontent son pays et l'histoire des êtres humains et de la corruption présente dans le monde entier. Chiwoniso pour une soirée super dansante
Vidéo :
Chiwoniso en spectacle LIVE aux Nuits d’Afrique 2010
Dobet Gnahoré chante de sa magnifique voix puissante et chaleureuse en plusieurs langues africaines, explique ses chansons en français et à l'occasion en un langage de signes, elle danse en douceur et saute sur scène avec une énergie incroyable, joue du piano à pouces et d'autres petits instruments africains, encourage ses trois musiciens dans des solos enlevants, se réjouit des spectateurs qui chantent avec elle... Toujours aussi merveilleuse, peut-être plus depuis qu'elle s'est mérité ce Grammy Award pour une magnifique chanson d'amour. Les autres thèmes des chansons originales qu'elle compose avec son guitariste de France (le batteur vient du Togo et le bassiste de l'île Maurice tandis que l'ingénieur du son est originaire de Belgique): les mères, la déforestation, le pardon, l'amour, les femmes qui cultivent la terre, la vue ou la vision... toujours drapée de costumes de scène plus qu'inédits, littéralement extraordinaires. Vraiment magnifique.
Vidéo :
Dobet Gnahoré en spectacle LIVE aux Nuits d’Afrique 2010
Voir aussi les vidéos des Nuits d'Afrique 2008 : Dobet Gnahoré, Finatawa du Niger, TRIBO DE JAH, Toumany et Zal, ...
Voir aussi les vidéos des Nuits d'Afrique 2009 : Maria de Barros, Balla Tounkara, UMALALI
Voir aussi d'autres vidéos des Nuits d'Afrique 2009 : FRESHLYGROUND, Juan Sebastian Larobina, Zal Idrissa Sissokho...
CD COMPILATION 2010
CD très dansant de Youssou N'Dour, Rokku Mi Rokka
CD Zal Idrissa Sissokhoet Buntalo
CD COMPILATION des Nuits d'Afrique 2008 et CD des Go de Koteba
Videos
Vidéos :
Dobet Gnahoré en spectacle LIVE aux Nuits d’Afrique 2008,
Zal Idrissa Sissokho à la cora et Lasso à la flûte traversière peuhle à la conférence de presse 2010,
chanteur brésilien Rommel Ribeiro 2010,
Wesli et son Band à la place Émilie-Gamelin 2009,
Marianne Aya Omac à L'Escalier Montréal en 2009.
Un roman africain-québécois-européen pour adultes : Voyage dans l’Afrique cachée
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Nuits d'Afrique et les réfugiés de Sierra Leone !
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