Une oeuvre de recherche substantielle et reconnue, première compilation écrite

Les Premières Nations du Canada
Histoire des peuples fondateurs
Depuis les temps les plus lointains jusqu'à nos jours
Traduction française de Canada's First Nations

Chercheure et auteure : Olive Patricia Dickason
Éditeur : Septentrion, Québec

Amérindiens, Premières Nations, Autochtones, histoire, peuples fondateurs du Canada,
Québec, Colombie Britannique, Terre-Neuve, géographie, tradition écrite
Européens, habitants, ethnocentrisme


Montréal, le 14 juin 2011


L'ouvrage n'est pas nouveau mais infiniment important

Le Canada est-il né avec l'arrivée des Européens ? Ou a-t-il simplement été baptisé à ce moment-là ? En réalité, on peut lire dans les écrits de l'époque qu'il se trouvait sur ces terres - nouvelles selon la géographie connue des Européens - une société complexe et riche composée de multiples nations qui malheureusement n'avaient aucune tradition écrite, ce qui en a fait des sauvages dans le cerveau des navigateurs. Par contre, la vie des Amérindiens fut totalement bouleversée par les nouveaux venus.

Or, si l'histoire a souvent échoué dans la compréhension de la société amérindienne, l'ouvrage de Madame Dickason intitulé Les Premières Nations du Canada utilise une approche interdisciplinaire s'attachant à retrouver l'histoire complète du Canada, à commener par l'arrivée des premiers occupants en Amérique et en révélant leur influence sur l'ensemble canadien.

Les curieux de vérité à propos des premières nations, canadiennes surtout, et leur histoire seront comblés. Publié à la suite d'un gigantesque travail de recherche effectué par Olive Patricia Dickason et mondialement reconnu comme premier véritable ouvrage sur les premiers peuples en territoire canadien, Les Premières Nations du Canada · Histoire des peuples fondateurs · Depuis les temps les plus lointains jusqu'à nos jours est complété par 165 pages de notes en fin de volume servant à décrire plus amplement ou à fournir davantage de données informatives, les notes complémentaires étant suivies à leur tour d'un index de noms et de mots importants sur 24 pages additionnelles.

Un ouvrage méritoire
Fait important, la version anglaise de ce livre, Canada's First Nations, a reçu le prix John A. Macdonald de la Société historique du Canada en 1993.

EXTRAITS

« Le Canada, comme le disaient mi-figue mi-raisin des non-Indiens, est un pays de beaucoup de géographie et de peu d'histoire. Les Amérindiens ont d'abord été perplexes, et même embarrassés par l'ethnocentrisme [...] Pour eux, le Canada compte cinquante-cinq peuples fondateurs au lieu des deux seuls qui ont été officiellement reconnus. » (p. 11, Introduction)

« Dans ces sociétés, le représentant de l'autorité était l'oncle maternel ; quand les Iroquois, par exemple, traitaient le roi des Français de père, ils ne se plaçaient pas sous son autorité. » (p. 17, Introduction)

« Dans plusieurs cas, les noms ont subi de telles transformations lors des translittérations que leur sens premier s'est obscurci. » (p. 17)

« Les Nass-Gitksans du nord de la Colombie-Britannique maintiennent que la haute vallée de la rivière Skeena est le Éden ; plusieurs groupes, comme les Salishs de la rivière Thompson et les Ojibwés croient que leurs premiers ancêtres sont nés de la terre. » (p. 23, Et vinrent les hommes)

« La dernière région à être peuplée a été le Grand Arctique canadien, vers l'an 3000 av. J.-C. » (p. 29, Et vinrent les hommes, Un corridor exempt de glace)

« Les évaluations de la population de l'hémisphère ont été constamment corrigées à la hausse ces dernières années et ont atteint un sommet de 112,5 millions d'habitants au XVe siècle, juste avant l'arrivée des Européens. » (p. 29, Et vinrent les hommes, Les densités démographiques)

« Chez les Abénakis, la pilule de la défaite est d'autant plus dure à avaler qu'ils sentent que leurs alliés français les ont abandonnés. » (p. 114, Les peuples du levant, Le goût amer de la défaite)

« La mort de la dernière Béothuke connue, en 1829, fait en sorte qu'il ne reste plus aucun Autochtone à Terre-Neuve. » (p. 225, L'univers autochtone au Canada au début du XIXe siècle, Dans les Maritimes)

L'AUTEURE
Il y a lieu de souligner le dernier départ survenu le samedi 12 mars dernier à l'âge de 91 ans de Madame Olive Patricia Dickason, doyenne des recherches sur l'histoire autochtone et auteure de plusieurs ouvrages dont deux publiés en français par les éditions du Septentrion, Les Premières nations du Canada et Le Mythe du sauvage (épuisé).


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