Lucien Théorêt, Héros de la Révolution tranquille
Un roman de Jean-François Somain
Publié chez Marcel Broquet, la nouvelle édition

Un jeune de la campagne arrivant à Montréal à l'heure de bouleversements en profondeur au Québec et dans le monde


Montréal, le 12 février 2011


Lucien Théorêt, protagoniste de ce roman, est un poète de 18 ans fraîchement déparqué de province à Montréal, de surcroît en pleine Révolution tranquille dont il devient l’un des grands artisans avant d’inaugurer l’âge de la révolution tranquillisée. Manquant terriblement de connaissances sur les choses de la vie en raison de son éducation catholique, il s'aventure de tout son cœur avec énergie et maladresse dans des cafés à la réputation hasardeuse et dans des lectures interdites.

Il a des pensées assez rigolotes alors qu'il participe aux bouleversements sociaux qui ont changé le visage du Québec. Par ailleurs, il écrit... Et son œuvre primordiale, qui elle n’a jamais été écrite, reçoit le prix littéraire international le plus prestigieux de son temps.

L'auteur trace sur un ton souvent moqueur et pince-sans-rire – tout en marquant en parallèle des événements internationaux similaires – les situations souvent incongrues dans lesquelles se trouve plongé son personnage un peu naïf, de même que le portrait d’une époque, la bohème montréalaise des années soixante, le recul des contraintes traditionnelles, le terrorisme naissant, les turbulences politiques et l’effervescence intellectuelle et artistique à l’origine du Québec moderne.





EXTRAITS

« Le lendemain de la confirmation ratée de Lucien, à l'autre bout de la terre, à la suite de manoeuvres douteuses, Staline mourait. » (On a l'enfance qui nous tombe dessus, p. 15)

« Si cette association peut sembler audacieuse, elle présage bien l'engouement futur de Lucien pour la révolution, ce qui, comment le nier, est du même ordre d'importance qu'aimer ou non les bananes. » (On a l'enfance qui nous tombe dessus, p. 16)

« Il se conduisait correctement, allait rarement au cinéma, communiait chaque dimanche et le premier vendredi du mois et ne jouait pas dans les ruelles obscures avec les fillettes de son âge. » (On a l'enfance qui nous tombe dessus, p. 17)

« Alors qu'à Berlin, sans doute pour atténuer le chômage, on se lançait dans de grand travaux publics, dont la construction d'un vaste mur, Lucien se promenait parfois près des grilles que Ville Mont-Royal, par souci d'émulation, élevait pour se protéger de Montréal. » (Chacun débute comme il peut, pp. 27-28)

« Le garçon se laissa faire, incertain. » (La grande entrée dans les cénacles, p. 91)





L'AUTEUR
Grand voyageur ayant aussi vécu dans plusieurs pays au cours de son enfance et ensuite à titre de diplomate, Jean-François Somain a employé divers noms de plume : sous celui de Christian Vasneil, il fondait la revue La Forge, qui a circulé dans les milieux bohèmes de Montréal ; en 1966 il écrit sous le nom de Somcynsky et depuis 1989 sous le nom de Somain, le plus prolifique avec cinquante-trois ouvrages (quarante-quatre romans, six recueils de nouvelles, deux essais et un recueil poétique), et une centaine de nouvelles, poèmes et articles divers parus dans des revues, des recueils et des anthologies au Québec, en France, en Belgique et au Japon. Il a aussi fourni une vingtaine de scénarios et de nouvelles lus à la radio ou joués à la télévision. Son roman Tu peux compter sur moi a été traduit en japonais. Sa nouvelle Dire non a été retenue dans une anthologie des meilleures nouvelles de science-fiction publiée par Le Livre de Poche (Hachette). Il a reçu de nombreux prix, participé à plusieurs jurys littéraires et donné des conférences et causeries.





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