Annamaria Popescu (Suzuki) et
Hiromi Omura (Cio-Cio-San Butterfly-Pinkerton)
Photo Yves Renaud

Opéra de Montréal présente Madame Butterfly
de Giacomo Puccini

Une production Opera Australia
à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts
les 24, 28 mai, 2, 5, 7 juin 2008 à 20 h + 31 mai 2008 à 14 h

Opéra de Montréal présente Madame Butterfly
de Giacomo Puccini
Une production Opera Australia
à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts
les 24, 28 mai, 2, 5, 7 juin 2008 à 20 h + 31 mai 2008 à 14 h


Montréal, le 25 mai 2008


C'est une vraie femme qui interprète Butterfly, une vraie asiatique et japonaise, Hiromi Omura, et elle est vraiment éblouissante dans son rôle de Cio-Cio-San alias Madame Butterfly alias Madame Pinkerton. Surtout avec le véritable bambin de deux ans sur scène qui est tout à fait craquant de vérité et de candeur. Ses ovations le soir de la première ont été amplement méritées.

C'est vraiment un opéra à ne pas manquer à l'Opéra de Montréal. Pour ceux qui n'ont pas encore de billets, il est trop tard ; on joue toutes les représentations à guichets fermés. Sauf que ...

Butterfly sous les étoiles
Toutefois, une autre chance s’ajoute de voir l’opéra : la représentation du samedi 7 juin 2008 à 20 h sera retransmise en direct sur écran géant, installé sur l’esplanade de la Place des Arts. On pourra y voir et entendre Madame Butterfly au complet. Pendant l'entracte, les spectateurs pourront découvrir sur grand écran l'activité fébrile de l'arrière-scène. La visite guidée des coulisses sera menée par le musicologue Pierre Vachon. C'est gratuit. Apportez vos chaises.

Butterfly au zénith de midi
En prime, de midi à 12 h 45, au même endroit, trois jeunes sopranos de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal interpréteront de grands airs d’opéras. Événement gratuit

Montréal, le 22 avril 2008

Opéra de Montréal présente Madame Butterfly (source : Opéra de Montréal)
Après l’éblouissant Lakmé, l’Opéra de Montréal présente, pour clore sa 28e saison, une seconde production lumineuse d’Opera Australia : Madame Butterfly (Madama Butterfly), tragédie japonaise en trois actes du grand Giacomo Puccini, le maître de l’émotion musicale. Dans le rôle-titre, la soprano japonaise à la voix d’or Hiromi Omura qui fait ses débuts nord-américains à la compagnie, après avoir chanté le rôle au Deutsche Oper de Berlin. À ses côtés, le ténor américain Richard Troxell, en lieutenant Pinkerton, rôle qu’il interprétait dans le film éponyme de Frédéric Mitterand. Pour compléter la distribution, le baryton canadien James Westman - que l’on a pu entendre dans le rôle de Frédéric (Lakmé) - sera Sharpless, le consul américain à Nagasaki, Annamaria Popescu, mezzo-soprano canadienne au timbre soyeux, revient à la compagnie en Suzuki, la servante de Cio-Cio-San, rôle dont elle est la détentrice à La Scala de Milan, et le ténor américain Jon Kolbet sera Goro, et Le Bonze, la basse américaine Young-Bok Kim.

Yannick Nézet-Séguin dirigera cette œuvre pour la première fois et sera à la tête de son ensemble, l’Orchestre Métropolitain du Grand Montréal, et du Chœur de l’Opéra de Montréal tous les soirs de représentations, excepté le 31 mai qui sera sous la baguette de Giuseppe Pietraroia. La mise en scène est de l’Australien Moffatt Oxenbould, aux côtés d’une équipe de concepteurs d’Opera Australia : Peter England (décors) ; Russell Cohen (costumes) ; Robert Bryan (éclairages).

L’éternel retour… ou les ailes brisées du papillon au pays du soleil levant.

Au début du XXe siècle, un jeune lieutenant américain de passage à Nagasaki, Benjamin Franklin Pinkerton, épouse une geisha, Cio-Cio-San surnommée Madame Butterfly. Simple fantaisie exotique sans lendemain pour lui, le mariage est pris très au sérieux par la jeune Japonaise qui s’est convertie au « Dieu des Américains » par amour pour lui, déshonorant la religion de ses ancêtres. Son oncle la maudit. Après la cérémonie, Pinkerton repart sur les mers. Convaincue de son retour à la « saison où les rouge-gorges font leur nid », elle l’attend, imperturbable, éconduisant de nombreux prétendants. Trois ans se sont écoulés, le lieutenant n’a donné aucune nouvelle et le chagrin de la jeune femme est immense. Sa situation financière s’est dégradée. Seule sa fidèle servante Suzuki est restée auprès d’elle.

Sharpless, le consul américain, essaie de la convaincre de renoncer à cet amour, mais Butterfly demeure convaincue que Pinkerton reviendra lorsqu’il connaîtra l’existence de leur fils. Ému, Sharpless s’en va, sans avoir osé dire à Butterfly que le lieutenant s’est remarié avec une Américaine. Dans le port, le bateau de son mari apparaîtra à l’horizon. Délirante de joie, Cio-Cio-San ordonne à Suzuki de l’aider à décorer la maison de fleurs et s’habille comme au premier jour pour l’accueillir. Elle l’attend en vain jusqu’au lever du jour et s’endort, épuisée. Sharpless, Pinkerton et sa nouvelle épouse arrivent alors. Il demande à Suzuki de lui confier l’enfant pour assurer son avenir. Butterfly se réveille, aperçoit l’étrangère et comprend enfin la vérité. Désespérée, elle consent à confier son enfant à son père à condition qu’il vienne le chercher lui-même. Butterfly fait ses adieux à son fils et décide de quitter ce monde dignement, selon l’antique tradition japonaise. Giacomo Puccini (Lucques, 1858 – Bruxelles, 1924) - Peintre de l’âme humaine

C’est une représentation d’Aïda de Verdi qui décida de la vocation de Puccini comme compositeur d’opéras. Luigi Illica et Giuseppe Giacosa cosigneront les livrets de ses grands succès populaires : La bohème (1896), Tosca (1900) et Madame Butterfly (1904). Ses œuvres ont été présentées sur les plus grandes scènes d’opéra et feront de Puccini le compositeur le plus populaire de ce début du siècle. Ses opéras témoignent d’un instinct théâtral, d’inventions mélodiques somptueuses et d’innovations musicales. Son goût prononcé pour la mélancolie s’exprime au travers d’une harmonie chatoyante.

Madame Butterfly (Madama Butterfly)
Tragédie japonaise en trois actes de Giacomo Puccini, en italien, avec surtitres français et anglais
Livret : Giuseppe Giacosa et Luigi Illica d’après la pièce de David Belasco, sur une nouvelle de John Luther Long.
Création : Milan, Teatro alla Scala, 17 février 1904
Dernière production à l’Opéra de Montréal : septembre 2002
PréOpéra (Présentation de l’œuvre par Pierre Vachon) : 18 h 30 / 12 h 30 (matinée) – Piano Nobile Distribution

Cio-Cio-San
HIROMI OMURA, soprano (Japon)
Lauréate de nombreux prix, ses emplois sont : Héro (Béatrice et Bénédict, Opéra-Comique), Violetta (La traviata), la Comtesse (Les noces de Figaro) à Toyama au Japon, Butterfly à Amiens, Micaëla (Carmen) à l’Opéra national de Tokyo. En juillet 2005, elle y triomphe dans Butterfly de même qu’à l’Opéra de Metz. En 2006, elle chante Liù (Turandot) au New Year Opera Gala Concert (émission en direct de NHK) à Tokyo, Nedda (Pagliacci) au Nouveau théâtre national de Tokyo, et remporte un brillant succès avec le rôle d’Elizabetta di Valois (Don Carlo). Parmi ses projets : Silvia dans Zanetto (Mascagni) à l’Opéra national de Lorraine, puis des débuts au Deutsche Oper de Berlin en janvier 2008 dans le rôle de Madame Butterfly. Fait ses débuts à la compagnie.

B. F. Pinkerton
RICHARD TROXELL, ténor (États-Unis)
Ses emplois : Pinkerton (Madame Butterfly) au Los Angeles Opera et au Washington Opera, Hoffmann (Les contes d’Hoffmann) au Houston Grand Opera, le Ténor italien (Le chevalier à la rose) au Vancouver Opera, Zampa (Zampa) à l’Opéra-Comique et Christian (Cyrano de Bergerac) à l’Opéra de Monte Carlo. Il se produit aussi au New York City Opera, New Zealand Opera, Opera Company of Philadelphia, Boston Lyric Opera, Opera Theatre of St. Louis et au Spoleto Festival USA. Il incarne Pinkerton dans la version filmée de Madame Butterfly de Frédéric Mitterand. Dernière présence à la compagnie : Le Gala, 1ère édition (1996).

Sharpless
JAMES WESTMAN, baryton (Canada)
James Westman a chanté les grands rôles de Verdi, Puccini, Massenet, Donizetti, Janacek, Bizet, Britten et Mozart sur plusieurs grandes scènes d’Europe et d’Amérique du Nord dont celles des Houston Grand Opera, San Francisco Opera, Florida Grand Opera, Boston Lyric Opera, New York City Opera, Dallas Opera, Canadian Opera Company et Wexford Festival. Récemment : Marcello (La bohème) au New York City Opera, Germont (La traviata) au English National Opera, Ford (Falstaff) au Houston Grand Opera et Talbot (Maria Stuarda) au Dallas Opera. Prochainement, il sera Sharpless au Lyric Opera de Chicago. Dernière présence à la compagnie : Lakmé (2007).

Suzuki
ANNAMARIA POPESCU, mezzo-soprano (Canada)
Technique raffinée, timbre soyeux et chaleureux, elle chante dans une douzaine de productions à La Scala, en plus de se produire en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Ses rôles : Dorabella (Così fan tutte), Olga (Eugène Onéguine), Meg Page (Falstaff), Suzuki (Madame Butterfly) et Anna (Les Troyens). Elle chante sous la direction de chefs prestigieux tels Riccardo Muti, Sir Colin Davis, Bruno Bartoletti, Charles Dutoit, Andrew Davis, Michael Tilson Thomas, Christoph Eschenbach et plusieurs autres. Récemment, elle chantait Suzuki à La Scala. Dernière présence à la compagnie : La Gioconda (1999).

Goro
JON KOLBET, ténor (États-Unis)
Ses rôles : Monostatos (La flûte enchantée), Mosquito/Maître d’école (Le petite renarde rusée) et Basilio (Les noces de Figaro) au Houston Grand Opera, Goro (Madame Butterfly) au San Francisco Opera, Don Curzio (Les noces de Figaro) au Los Angeles Opera, un Juif (Salome) au New York City Opera, Red Whiskers (Billy Budd) au Washington Opera, Dr. Caius (Falstaff) au Florentine Opera Company, Little Bat (Susannah) au Kentucky Opera, les Quatre serviteurs (Les contes d’Hoffmann) au Fort Worth Opera, Tybalt (Roméo et Juliette) à Opera Carolina et le rôle-titre dans The Impresario au Connecticut Grand Opera. Fait ses débuts à la compagnie.

Le Bonze
YOUNG-BOK KIM, basse (États-Unis)
Young-Bok Kim a récemment ébloui le public et les critiques dans Colline (La bohème) et Le Bonze (Madame Butterfly) au New York City Opera, Silva (Ernani) à Opera Boston, Massimiliano (I Masnadieri), Nilakantha (Lakmé) et Sarastro (La flûte enchantée) au Sarasota Opera; Ramfis (Aida) avec le Arkansas Symphony Orchestra; Raimondo (Lucia di Lammermoor) avec le Nashville Opera et Aspen Opera Theater Center; Timur (Turandot) au Nevada Opera; un Vieillard hébreu (Samson et Dalila) avec l’El Paso Opera; Basilio (Le barbier de Séville) pour ses débuts au Dallas Opera; et le Bonze (Madame Butterfly) au Greensboro Opera. Il chante également au New York City Opera dans La traviata et Madame Butterfly. Fait ses débuts à la compagnie.

Chef d’orchestre
YANNICK NÉZET-SÉGUIN (Canada)
Directeur musical de l’Orchestre Métropolitain, il dirige fréquemment à l’Opéra de Montréal. Nouvellement nommé directeur musical de l’Orchestre philharmonique de Rotterdam en 2008, il dirige la plupart des orchestres canadiens et a fait ses débuts européens avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. Depuis, les invitations à diriger se sont multipliées. Prochainement, il dirigera Roméo et Juliette au Festival de Salzbourg. Dernière présence à la compagnie : Turandot (2004).

Chef d’orchestre (31 mai)
GIUSEPPE PIETRAROIA (Canada)
Chef en résidence du McGill University Orchestra en 2000-2001, il a été chef assistant pour Faust présentée en 1996 à Opera Lyra, Ottawa, et plusieurs productions de Pacific Opera Victoria telles Un bal masqué, Tosca et Werther; il y a aussi dirigé Le barbier de Séville, La traviata, La bohème et Lucia di Lammermoor. En 2001, il dirigeait la création de Eyes on the Mountain, produit par le Victoria Conservatory of Music’s Opera Studio. Il a été chef invité à Orchestra London et lors du Festival de Lachine à Montréal. Il est présentement Chef en résidence du Pacific Opera Victoria et du Victoria Symphony. Fait ses débuts à la compagnie.

Metteur en scène
MOFFATT OXENBOULD (Australie)
Il contribue de manière importante au développement de l’opéra en Australie depuis une trentaine d’années. De 1984 à 1999, il est directeur artistique d’Opera Australia. Il a mis en scène plusieurs œuvres dont Turandot, Il trittico, Le viol de Lucrèce, Pagliacci, Semiramide, La clémence de Titus, Madame Butterfly et Simon Boccanegra. En 2005, il mettait en scène Idoménée au Houston Grand Opera et remontait sa production de La bohème au State Opera of South Australia. Fait ses débuts à la compagnie.

Billetterie : PdA (514) 842-2112 | 1 866 842-2112
InfOpéra : operademontreal.com

 
Marie-Josée Lord chante
Le monde est stone (extrait)
Opéra de Montréal 
Saison 2008-09

Prochain rendez-vous : 29e saison 0809
La Fanciulla del West (La fille du Far West) de Puccini
Nouvelle production | 20, 24, 27, 29 septembre, 2 octobre 2008 à 20 h
Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts (PDA)
Mise en scène, Thaddeus Strassberger
Direction, Keri-Lynn Wilson – Orchestre Métropolitain du Grand Montréal



Source : Opéra de Montréal
28e saison


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