Du financement pour aider à enrayer quelques-unes des innombrables conséquences du mépris éternellement porté aux femmes
Il serait plus facile de gravir l'Everest en dix minutes...


Montréal, le 23 avril 2008


...Que de transformer certains HipHops en GENTLEMANS
Et pourtant, c'est le défi que s'est lancé la Maison des jeunes de Bordeaux-Cartierville qui vient de se faire accorder pour ce faire un budget par Condition féminine Canada.

Il est aussi très certainement beaucoup plus facile d'éviter les nids de poule au printemps...
Que de ne pas subir le sexisme qui sévit encore et toujours à Montréal, au Québec, au Canada, EN AMÉRIQUE, au 21e siècle. L'annonce s'est faite en présence de la Ministre Josée Verner au Centre St-Pierre, en plein village qu'il est dit d'appeler « gai ». Sauf qu'en chemin, il y a au moins une ELLE qui s'est fait lancer des regards réprobateurs de la part de l'un de CEUX qui veulent êtres les seules ELLES du quartier. Ben oui, c'est encore comme ça : à 11 h du matin, pas possible d'emprunter certains trottoirs de la métropole pour faire son boulot sans se faire dénigrer du regard et de tout le visage d'un autre passant du quartier. Et ceci n'est qu'UN exemple, celui d'hier... On ne parlera pas de celui d'avant-hier ni de tous les autres comportements ou de toutes les manoeuvres basses et sexistes de tous les avant-avant-hier de la part de machos qui refusent de les admettre, d'homosexuels qui les voient comme leurs seules rivales véritables, ou encore de femmes jalouses. Sûrement, ils ne s'en rendent pas compte et c'est pour ça qu'on en parle !

Plusieurs organismes ont reçu du financement pour aider les femmes
20 au total. Pour aider et lutter contre les agressions à caractère sexuel ; pour apprendre aux jeunes femmes, aux aînées et aux femmes immigrantes à lutter contre la discrimination fondée sur l'appartenance ethnoculturelle, à briser les tabous dans 5 collectivités autochtones, à augmenter l'employabilité de femmes immigrantes, pour responsabiliser l'industrie de la mode en regard des impacts de ses pratiques publicitaires, pour favoriser la non-violence, pour accéder à l'autonomie financière, pour prévoir l'appauvrissement économique des femmes, pour briser le plafond de verre qui bloque les femmes dans probablement tous les gratte-ciel, pour agir contre les préjugés, la discrimination et la violence, pour que les agricultrices soient reconnues comme des professionnelles à part entière, pour briser l'isolement des travailleuses en maison privée, pour améliorer la sécurité chez les ainéEs afin qu'elles se protègent contre la violence et les abus, pour animer des ateliers de formation en créole pour les femmes d'origine haîtienne de Montréal.

C'est une ? d'égalité des chances, affirme la ministre.


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